Vous êtes familiers avec l’expression No pain no gain? (traduction: pas d’amélioration sans douleur). Ce slogan est pour plusieurs considéré comme une grande vérité en entraînement. Mais est-ce vraiment toujours le cas?
Origine du slogan
Benjamin Franklin serait à l’origine du premier slogan : « There are no gains without pains ». Fort est à parier que M. Franklin ne parlait pas spécifiquement de son squat. C’est en 1982 que la maxime a repris vie – sous la forme qu’on lui connaît aujourd’hui – grâce aux vidéos d’entraînement de l’actrice Jane Fonda. Ce qui ne se voulait qu’un simple mot d’encouragement pour ses clientes est devenu un grand dogme de l’entraînement.
Une expression séduisante
Le « No pain no gain » a le mérite d’être très séduisant. On aime les maximes du genre. Ça semble dire beaucoup de choses en peu de mots. Son point fort est surtout son positivisme : on réussira notre mission que si on accepte les dommages collatéraux qui y sont associés. Ça sonne bien et ça semble juste!
Un peu de vrai
Quelqu’un qui s’efforce d’appliquer la formule dans un contexte d’entraînement a des bonnes chances de réussir. En fait, comme la personne s’oblige à aller dans une zone d’inconfort, son corps va inévitablement compenser lors du repos subséquent, ce qui lui permettra d’améliorer sa condition physique.
Un peu de faux
Ce qui est trop souvent omis, c’est que ladite personne n’a pas nécessairement besoin de se rendre dans un inconfort extrême pour que le corps surcompense après l’entraînement.
Le problème avec cette maxime associée à l’entraînement, c’est qu’il est très difficile mentalement pour plusieurs, spécialement les débutants ou occasionnels, d’accepter de se rendre dans une zone de douleur trop grande. Si l’entraînement est associé à une obligation d’avoir mal, la personne risque d’abandonner rapidement ou même de ne jamais commencer.
Des recommandations
D’abord, comprenons que la douleur est subjective. Le seuil de douleur n’est pas le même d’une personne à l’autre. Pour les douillets notoires, je vous recommande d’essayer de temps à autre une zone d’inconfort plus grande qu’à l’habitude, ne serait-ce que pour mieux connaître vos « vraies » limites.
Sinon, de façon générale : il n’est pas nécessaire d’avoir mal pour progresser, mais il est nécessaire de tolérer un certain inconfort lors de l’effort.
Voici des exemples chiffrés selon votre niveau d’entraînement, permettant de mieux jauger votre effort à la prochaine séance.
Par Xavier Jutras
No pain no gain? est un billet publié par Nautilus Plus. Le blogue Nautilus Plus vise à aider les gens dans leur cheminement de mise en forme à travers des articles sur l'entraînement, la nutrition, la motivation, des exercices et des recettes santé.
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