Une fois assises dans mon bureau, plusieurs personnes me demandent un plan alimentaire. Cet outil simple et pratique, qui est en fait un guide des portions de différents aliments à manger dans une journée en fonction d’une cible calorique, permet de faire des changements rapides à son alimentation. Par contre, pour des améliorations sur le long terme, d’autres stratégies existent aussi efficaces que ces fameux plans alimentaires. Les voici :
1. Le schéma de l’assiette équilibrée
Cette image évocatrice constitue une bonne ligne directrice pour des changements alimentaires. Ses principes : il faut remplir la moitié de l’assiette de légumes, le quart de viandes ou substituts et le dernier quart, de féculents. Ça vous dit quelque chose? Le nouveau Guide alimentaire canadien y ressemble beaucoup.
Suivre ces proportions encourage à :
- Diminuer la densité énergétique de notre alimentation en misant sur les légumes, qui sont riches en eau et en éléments nutritifs pour peu de calories.
- Avoir un menu santé: les proportions proposées montrent comment ajuster les portions des différents groupes alimentaires et s’appliquent partout, même lorsque l’on mange à l’extérieur de chez soi.
- Adapter les quantités à son niveau de faim : étant donné qu’aucune quantité précise n’est fournie, chaque personne peut augmenter ou diminuer la taille de ses portions selon les signaux que son corps lui envoie.
2. Les signaux de faim et de satiété
Ces fameux signaux, souvent relégués au second plan, devraient être notre premier guide dans la saine alimentation.
La faim se manifeste lorsque notre organisme manque de carburant alors que la satiété prend le relais lorsqu’il en a eu suffisamment. Suivre ces signaux, en plus de consommer des aliments sains le plus souvent possible, permet de maintenir un poids santé. En effet, c’est lorsque nous ne sommes plus à l’écoute de notre corps, comme pendant un régime alimentaire strict ou lorsque nous mangeons par gourmandise, que les choses se gâtent.
L’écoute de ces signaux est particulièrement mis de l’avant dans l’alimentation intuitive.
3. L’acceptation et la gestion des émotions
Vous est-il déjà arrivé d’engouffrer une grande quantité de crème glacée après une mauvaise journée? Vous n’êtes pas seuls.
Lorsqu’ils ne sont pas gérés, nos états d’âmes peuvent affecter notre choix d’aliments et nos tailles de portions. La nourriture devient alors une source de réconfort, puis de culpabilité, d’autant plus que les aliments réconfortants sont plus riches en sucres et/ou en gras, et vus (à tort) comme interdits.
Il faut donc prendre le temps d’identifier quels sentiments affectent notre prise alimentaire et trouver comment les accepter, puis les gérer. Cette démarche peut d’ailleurs être entreprise en compagnie d’une nutritionniste, qui se fera un plaisir de vous guider.
Comme piste supplémentaire pour améliorer ses habitudes, portez attention à votre environnement lors des repas comme le montre cet article.
Références
Guevremont, G. (2014). Manger ses émotions, Montréal : Les Éditions Transcontinental.
Gravel, K. Alimentation intuitive. [En ligne]. www.karinegravel.com/approche/ (Page consultée le 10 mai 2019).
Alternatives aux plans alimentaires est un billet publié par Nautilus Plus. Le blogue Nautilus Plus vise à aider les gens dans leur cheminement de mise en forme à travers des articles sur l'entraînement, la nutrition, la motivation, des exercices et des recettes santé.
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